31 oct. 2010

Poème amérindien





Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez-moi partir.
J'ai tellement de choses à faire et à voir.
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié.
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté. 

Je vous remercie de l'amour que chacun vous m'avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur. 

Je ne suis pas loin et la vie continue …
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai.
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.
Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai. 

Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu. 

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là. Je ne suis pas mort.

   

  

21 oct. 2010

Concerto d'Aranjuez : adagio



Jardin d'Aranjuez, 1908 
Santiago Rusiñol, peintre espagnol (1861-1931)




Le concerto d'Aranjuez de Joaquin Rodrigo 
est une de mes oeuvres préférées.
Tendre, douce, et poignante. 

De nombreuses versions existent, 
jouées par des orchestres,
ou chantées par des artistes populaires.
Je vous propose aujourd'hui une version exécutée par John Williams, 
talenteux auteur des musiques de films les plus célèbres du cinéma, 
qui a délaissé ses super-héros 
pour une interprétation d'une jolie sobriété.








19 oct. 2010

El Attarine, Serge Lutens


Fès

Medersa El Attarine, Fès, Maroc

El Attarine...

Un joyeux méli-mélo de senteurs et de couleurs.
Un souk au Maroc, un bazar en Turquie, le marché de Wazemmes à Lille. Des lieux cosmopolites et odorants…
D’emblée le cumin s’impose, un cumin comme chauffé, patiné par le soleil.
Un cumin qui servira de fil rouge à tout ce voyage olfactif. Car c’en est un.
Je vois les étals de fruits mûrs, les pyramides d’épices, les sacs de thés, les montagnes de loukoums à la rose, les pâtisseries orientales, les bouquets de fleurs…et les savons parfumés. Je respire toutes ces odeurs cohabitant, s’entrechoquant, se rejoignant dans une cacophonie parfumée.
Soudain, un accord fruits/bois me saisit, comme si une femme parfumée à Féminité du Bois avait surgi, et disparu tout aussi vite. Cette réminiscence est rapidement bousculée, non par la foule qui se presse dans ce marché joyeux, mais par le retour d’un mélange épicé : le cumin est toujours là, enrobé d’une douceur fruitée, miellée…presque. Au lieu, les effluves d’un bouquet d’immortelles séchées au soleil. Quelques volutes d’encens semblent envelopper le tout.
Le temps passe, les effluves s’adoucissent, s’arrondissent.
La chaleur diminue, le jour tombe, le marché se termine…le voyage aussi.

Certes fidèle aux codes lutensiens, El Attarine est un parfum riche de soleil. 
Riche de souvenirs. Souvenirs sans doute personnels, j’en conviens.

Mais cela suffit à me le faire aimer.


  El Attarine
Eau de Parfum 75 ml


VDD  

11 oct. 2010

Leçon de danse indienne




J'ai aujourd'hui une furieuse envie de danser !


Comme ceci...




Comme cela...




Et surtout, comme à Bollywood !
Oui, c'est un peu kitsch, mais c'est rafraîchissant, 
gai et coloré.



Encore une ?
On ne se lasse pas de la belle
Ashwarya Ray :

Et une chanson Bollywood par Zazie...eh oui !
Elle se défend plutôt bien en danse indienne, non ?


Voilà que mes jambes me démangent !



9 oct. 2010

Et revoilà la Bande à Bono : Unchained Melody.


Oui, je suis U2-tisée et surtout hyp-(Bo)-no-tisée depuis longtemps, 
mon état ayant tendance à s'aggraver ces temps-ci...
Je résiste difficilement à cette reprise inspirée, 
l'originale étant la version inoubliable d'un joli film : 
Ghost
(que ceux qui n'ont pas rêvé jouer LA scène me jettent
le premier 45 tours de Bono ! )





7 oct. 2010

Supercalifragilist'etc..., le mot magique !



Mary Poppins, mon héroïne de toujours, en livre comme en film, 
et son mot magique qui donne du fil à retordre pour le prononcer, 
mais met invariablement le sourire aux lèvres.
Et sourire, nous en avons bien besoin !

Illustration de Mary Sheppard

Illustration de Mary Sheppard

 Julie Andrews, 1964




Amusez-vous bien !   


3 oct. 2010

Une petite cantate...



...qui me trotte dans la tête régulièrement.
Ecoutons-la ensemble !




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