26 janv. 2011

Parisienne, Yves Saint-Laurent





Caban YSL. 1962

C'est bien la petite soeur de Paris !
Une petite soeur espiègle, fraîche, pétillante.
Une petite soeur qui joue les grandes, pour ressembler à sa soeur Paris (pas Hilton, n'est ce pas ? Du moins, ne le lui souhaitons pas !)

La fragrance rose violette de Paris est là, mais mêlée de mûre, qui la dynamise sans la sucrer à l'excès, lui donne du pep's. Une mûre contrebalancée par la verdeur de la pivoine, ce qui évite le côté sirop de fruits de bien des jus actuels.
Puis la fragrance s'assourdit, pour révéler le bouquet floral, où la rose domine, une rose moins veloutée que dans Paris, tout en étant suave. La violette est là, en pointillés, pour rappeler la parenté.
Les notes s'alanguissent sur un fond de santal et de musc, qui lui donnent une belle assise et un sillage très "Paris". Mais c'est sans compter sur le vétiver qui vient réveiller l'ensemble, rappelant dans une ultime pirouette que Parisienne pétille de son dynamisme.

Coupe de champagne et marshmallows...

Parisienne, quand elle sera grande, portera Paris !!! C'est sûr !
En attendant, c'est sa grande soeur qui risque fort de lui emprunter son parfum. "Par erreur", dira-t-elle : "les flacons se ressemblent tant" !!!

Un joli parfum, moderne et classe à la fois. "So French", il fera de chacune une Parisienne.
La Parisienne mutine de Kiraz ! 


Longue silhouette sexy sur visage juvénile, elle fait claquer ses talons aiguille sur les pavés, mais s'empêtre parfois ses si longues jambes, ce qui la fait rire, de ce rire cristallin et enfantin.
A la fois mode et intemporelle, candide et glamour, vive et drôle, elle incarne LA Parisienne.
Une parisienne qui, sous ses airs de femme libre, rêve du prince charmant. Qui porte des robes noires vertigineuses tout en regrettant ses jupes plissées roses.


Par contre, une fois de plus, je n'accroche pas du tout au spot publicitaire, ou plutôt au message véhiculé.
Kate Moss, toujours magnifique, classe et distante juste ce qu'il faut, est trop...hummm...vénéneuse pour ce jus. Plus absinthe que grenadine.

Ou serait-ce un décalage voulu entre l'apparente ingénuité du parfum et la Parisienne imprévisible ?


 VDD  
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