28 déc. 2010

J't'ai dans la peau, Bono !


Un petit plaisir de fin d'année :

Bono sans sa bande mais avec...Frankie, "The Voice".
Rien que çà !

Toujours hyp(Bo)notisée par le premier, 
et très admirative du second,
je vous en souhaite :

Bonne écoute !







22 déc. 2010

Après l'Ondée, Guerlain



 Claude Monet. Le jardin de l'artiste à Giverny

Après l'Ondée m'évoque un tableau impressionniste.
Les petites touches de Monet peignant inlassablement son jardin de Giverny...
Ce parfum m'emplit avant tout de la sérénité ressentie à la contemplation de ses tableaux.

C'est un parfum en petits points, les fleurs s'entremêlent, se répondent, se complètent. La symphonie des fleurs jouée en sourdine, des notes égrénées doucement, empreintes d'une certaine bienheureuse nostalgie.

La première fois que je l'ai senti, sur mouillette, après la violette, modeste, je n'ai hélas retenu que de l'anis et de l'oeillet (que je ne supporte ni l'un ni l'autre), à plein nez, avant que la tenue défaillante n'efface tout, trop rapidement...Le sentir sur papier ne lui rend pas hommage et le dessert totalement.
Mais il a continué à m'intriguer...

Après l'Ondée est un iris mouillé de perles de rosée, accompagné de la délicatesse des violettes à peine écloses, pas encore chauffées par le soleil...
La note anisée qui avait d'abord froissé mon nez est bien là, mais plus douce sur la peau, elle augure délicatement l'Heure Bleue, dont Après l'Ondée pourrait être une esquisse délicate, un pastel peut-être.

Le temps de se délecter de sa fraîcheur humide, de ses effluves de sous-bois, voilà que le bouquet se réchauffe : le soleil fait son oeuvre.
"Après la pluie, le beau temps", et Après l'Ondée se révèle, dans une tendre envolée de senteurs fleuries : une violette romantique et poudrée, un oeillet prudemment épicé, un mimosa crémeux, un iris joyeux, ni métallique ni terreux. Une vanille point délicatement, héliotrope et ambre percent doucement, annonçant une fois encore la future Heure Bleue, esquissant la fameuse guerlinade.

Certes, Après l'Ondée, l'atmosphère se réchauffe...mais dans une évanescence poudrée, une embrassée riche de senteurs, qui pourtant demeure diaphane, cristalline.

Après l'Ondée, c'est la danse d'abord timide des faunes et des fées des jardins, qui se transforme en une joyeuse mais discrète sarabande.
C'est marcher pieds nus dans la rosée d'un matin lumineux et parfumé.
C'est un moment doucement heureux, comme dans un temps pour un instant suspendu.

C'est une partie de campagne, en un autre siècle, quand les dames en robes vaporeuses prenaient le soleil à l'ombre des chapeaux à voilette, protégées par de jolies ombrelles aux teintes pastel.
Des dames poudrées, parfumées, tout en retenue, tout en discrétion...

Encore des tableaux...Monet, toujours.

Nostalgie d'un temps passé...


Claude Monet. Femmes au jardin


  Flacon d'hier, flacon d'aujourd'hui...


VDD  

17 nov. 2010

Five o'clock au gingembre, Serge Lutens


Frédéric Soulacroix, Tea on the terrace



Autant dire que je l'ai snobé allègrement à sa sortie, un très rapide test sur mouillette ne m'ayant rien révélé d'autre que ce que son nom évoque : le rituel anglais du tea-time, earl grey fumant dans de la porcelaine à fleurs, et petits biscuits au gingembre.

Je l'ai donc qualifié rapidement de "jus de flotte aromatisé au thé" pendant bien longtemps.
Jusqu'à une fiole retrouvée que j'ai testée distraitement, ne sentant cette fois qu'un vague truc musqué-sucré sur fond de thé ambré.
Bref, je l'oublie une fois de plus.

Et hier soir, hier soir, voilà que Five o'clock me réclame !!! Comment est-ce possible alors que je ne pense jamais à lui ? Il doit avoir des choses à me dire, et je cède à l'appel.

Un départ qui reste thé à la bergamote et biscuits au gingembre. Je m'attends à un parfum bien élevé pour nostalgiques des séjours britanniques. Un charmant clin d'oeil à Agatha Christie...

MAIS NON !!! Rapidement, il se chauffe sur ma peau, envahit mon nez, m'enveloppe d'une chaleur épicée et animale et là, oh là là, les images défilent !
Exit la perfide Albion, c'est de nouveau le grand écart entre les deux Orients chéris de Serge !
C'est l'arrière boutique d'une épicerie chinoise, parmi les stocks d'épices, le gingembre frais, les thés en vrac, les vapeurs des aliments qui cuisent, le bois des paniers de cuisson, et au loin, le charmant tintamarre qui émane de la boutique bondée.
Le gingembre est encore un rien piquant, poivré et citronné. Très présent, pas étouffant grâce à ce côté "fraîchement râpé".

Puis soudainement, je me sens toute bizarre. Pas "toute chose", non, pas vraiment, pas encore...quoique...la température monte, une chaleur diffuse m'envahit et mon corps se réchauffe, de même que mon nez .
C'est MON Orient, là !!!

Une arrière boutique, toujours, celle d'un de mes adorés boui-bouis de bazar ou de souk.
Des épices, toujours, plus parfumées et présentes, des bois précieux typiquement orientaux, et ce gingembre, ce gingembre...confit, moelleux, étourdissant, aphrodisiaque.
Ce gingembre que les femmes, là-bas, ajoutent à leur cuisine, à leurs desserts avec un sourire entendu.
Cette odeur qui fait tourbillonner l'esprit et le corps, incitant à l'abandon et au plaisir. L'ajout de cannelle amplifie les notes brûlantes, et le cacao, bien qu'il tente de tempérer le fond, accompagné de vétiver piquant, n'y parvient pas vraiment.
Le miel, en toute fin, ambre légèrement l'ensemble, mais bizarrement, une note animale envahit mon nez...un musc, peut-être.
Une odeur de peau, celle d'après l'effort, celle d'après l'amour, peut-être. Une note chaude et rassurante, quoique très très...hummm...sensuelle, voire carrément érotique.

Ce matin, le parfum encore présent sur mon poignet s'est calmé.
Il est redevenu bien élevé, discret presque, ne serait-ce ce reste de gingembre qui rappelle des heures flamboyantes.

A nice cup of tea... 



VDD  

7 nov. 2010

Bal à Versailles, Jean Desprez


Le Verrou, Fragonard


Pas dans l'escalier,
Course effrénée,
Rires étouffés.
Claquement de bottes cirées,
Glissement de souliers brodés.

Porte entre-baillée.
Feu dans la cheminée, volutes encensés, bois épicés.
Roses, jasmin, fleur d'oranger.
Effluves poivrés, fragrance ambrée.

Doigts empressés, caresses passionnées, 
Regards embrasés.
Lèvres enflammées,
Corset délacé, jupons retroussés.
Baisers miellés, parfum vanillé.

Peaux échauffées,
Corps serrés, pressés,
Soupirs extasiés.
Fleurs éparpillées, sol empoussiéré,
Clavecin encaustiqué.

Heure bleue encanaillée,
Caresses baumées,
Front de sueur perlé.
Atours défaits,
Rires gênés.

Perruque repoudrée,
Gorge irisée,
Joues rosées,
Lèvres fardées,
Jarretières réajustées.

Esprit enivré,
Souvenirs de baisers musqués,
Secret bien gardé.
Yeux chastement baissés,
Sourire virginalement réservé.


...Sa Majesté.



COUPEZ !

Bal à Versailles, Jean Desprez, scène II, première !
 

 Défilé Galliano pour Dior

VDD  

5 nov. 2010

Rose(s) !


  The time of roses, John William Godward


"Je vous salue, ô roses, étoiles solennelles. 
Roses, roses joyaux vivants de l’infini, bouches, seins, 
vagues âmes parfumées, larmes, baisers ! 
grains et pollen de lune, 
ô doux lotus sur les étangs de l’âme, 
je vous salue, étoiles solennelles."

 Federico García Lorca (La prière des roses)


 

4 nov. 2010

Scène de Bal : le Bal des Laze (M. Polnareff)

Victor Gabriel Gilbert. Une soirée élégante.



James Tissot
Le Bal
L'Ambitieuse


1 nov. 2010

Blondes, brunes...ou rousses : duos de cinéma



Marilyn Monroe et Jane Russell, 1953







31 oct. 2010

Poème amérindien





Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez-moi partir.
J'ai tellement de choses à faire et à voir.
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié.
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté. 

Je vous remercie de l'amour que chacun vous m'avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur. 

Je ne suis pas loin et la vie continue …
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai.
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.
Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai. 

Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu. 

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là. Je ne suis pas mort.

   

  

21 oct. 2010

Concerto d'Aranjuez : adagio



Jardin d'Aranjuez, 1908 
Santiago Rusiñol, peintre espagnol (1861-1931)




Le concerto d'Aranjuez de Joaquin Rodrigo 
est une de mes oeuvres préférées.
Tendre, douce, et poignante. 

De nombreuses versions existent, 
jouées par des orchestres,
ou chantées par des artistes populaires.
Je vous propose aujourd'hui une version exécutée par John Williams, 
talenteux auteur des musiques de films les plus célèbres du cinéma, 
qui a délaissé ses super-héros 
pour une interprétation d'une jolie sobriété.








19 oct. 2010

El Attarine, Serge Lutens


Fès

Medersa El Attarine, Fès, Maroc

El Attarine...

Un joyeux méli-mélo de senteurs et de couleurs.
Un souk au Maroc, un bazar en Turquie, le marché de Wazemmes à Lille. Des lieux cosmopolites et odorants…
D’emblée le cumin s’impose, un cumin comme chauffé, patiné par le soleil.
Un cumin qui servira de fil rouge à tout ce voyage olfactif. Car c’en est un.
Je vois les étals de fruits mûrs, les pyramides d’épices, les sacs de thés, les montagnes de loukoums à la rose, les pâtisseries orientales, les bouquets de fleurs…et les savons parfumés. Je respire toutes ces odeurs cohabitant, s’entrechoquant, se rejoignant dans une cacophonie parfumée.
Soudain, un accord fruits/bois me saisit, comme si une femme parfumée à Féminité du Bois avait surgi, et disparu tout aussi vite. Cette réminiscence est rapidement bousculée, non par la foule qui se presse dans ce marché joyeux, mais par le retour d’un mélange épicé : le cumin est toujours là, enrobé d’une douceur fruitée, miellée…presque. Au lieu, les effluves d’un bouquet d’immortelles séchées au soleil. Quelques volutes d’encens semblent envelopper le tout.
Le temps passe, les effluves s’adoucissent, s’arrondissent.
La chaleur diminue, le jour tombe, le marché se termine…le voyage aussi.

Certes fidèle aux codes lutensiens, El Attarine est un parfum riche de soleil. 
Riche de souvenirs. Souvenirs sans doute personnels, j’en conviens.

Mais cela suffit à me le faire aimer.


  El Attarine
Eau de Parfum 75 ml


VDD  

11 oct. 2010

Leçon de danse indienne




J'ai aujourd'hui une furieuse envie de danser !


Comme ceci...




Comme cela...




Et surtout, comme à Bollywood !
Oui, c'est un peu kitsch, mais c'est rafraîchissant, 
gai et coloré.



Encore une ?
On ne se lasse pas de la belle
Ashwarya Ray :

Et une chanson Bollywood par Zazie...eh oui !
Elle se défend plutôt bien en danse indienne, non ?


Voilà que mes jambes me démangent !



9 oct. 2010

Et revoilà la Bande à Bono : Unchained Melody.


Oui, je suis U2-tisée et surtout hyp-(Bo)-no-tisée depuis longtemps, 
mon état ayant tendance à s'aggraver ces temps-ci...
Je résiste difficilement à cette reprise inspirée, 
l'originale étant la version inoubliable d'un joli film : 
Ghost
(que ceux qui n'ont pas rêvé jouer LA scène me jettent
le premier 45 tours de Bono ! )





7 oct. 2010

Supercalifragilist'etc..., le mot magique !



Mary Poppins, mon héroïne de toujours, en livre comme en film, 
et son mot magique qui donne du fil à retordre pour le prononcer, 
mais met invariablement le sourire aux lèvres.
Et sourire, nous en avons bien besoin !

Illustration de Mary Sheppard

Illustration de Mary Sheppard

 Julie Andrews, 1964




Amusez-vous bien !   


3 oct. 2010

Une petite cantate...



...qui me trotte dans la tête régulièrement.
Ecoutons-la ensemble !




30 sept. 2010

Septembre s'en va...



 "ah ! Que ce dernier jour de septembre est donc beau !
Ma tristesse sourit. Elle qu'avril offusque,
se laisse décider par l'automne, moins brusque."
Cyrano de Bergerac, acte V sc 4
Edmond Rostand


Mucha. Septembre

Mucha. Automne

27 sept. 2010

Sonnet pour Sarah


Sarah Bernhardt  
dans la Princesse Lointaine, d'E. Rostand

***

En ce temps sans beauté, seule encor tu nous restes,
Sachant descendre , pâle, un grand escalier clair,
Ceindre un bandeau, porter un lis, brandir un fer,
Reine de l'attitude et princesse des gestes.

En ce temps sans folie, ardente, tu protestes !
Tu dis des vers. Tu meurs d'amour. Ton vol se perd.
Tu tends des bras de rêve, et puis des bras de chair.
Et, quand Phèdre paraît, nous sommes tous incestes.

Avide de souffrir, tu t'ajoutas des coeurs ;
Nous avons vu couler - car ils coulent, tes pleurs ! -
Toutes les larmes de nos âmes sur tes joues.

Mais aussi tu sais bien, Sarah, que quelquefois
Tu sens furtivement se poser, quand tu joues,
Les lèvres de Shakespeare aux bagues de tes doigts ! 

Edmond Rostand

 
Clairin : Sarah Bernhardt dans le rôle de Mélisande
 

21 sept. 2010

Life on Mars ?


Une version "frissons", sobre et sensible d'un grand classique de Bowie,
loin des paillettes et des maquillages outranciers de la version originale ( ICI)




18 sept. 2010

Cuir de Russie, Chanel

 



Elle m’a aimé dès qu’elle m’a vue. La douceur de ma peau, mon parfum, mon allure, a-t-elle dit. De ce jour, elle ne m’a plus lâché. Je passais mon temps à son bras, ou serré contre elle. Elle me confiait tous ses trésors, papiers, argent, maquillage, parfum.
Elle avait une façon de me caresser, du bout des doigts…elle semblait émerveillée à chaque fois. Elle me reniflait à plein nez, seulement quand nous étions seuls…cela ne se fait pas en public.
J’étais son rêve, disait-elle. Son rêve réalisé.
Un jour, son flacon de parfum mal rebouché s’est déversé dans une de mes poches ! "Au moins, tout le monde saura que je suis là !", a-t-elle seulement dit. Je suis à jamais resté imprégné de son parfum. Une autre fois, c’est son poudrier qui s’est renversé…j’en ai gardé les effluves senteur d’iris. Une autre fois encore, elle oublia de refermer son étui à rouge à lèvres : j’en suis resté barbouillé pendant des années et en garde des stigmates odorants. Et ne parlons pas de son tabac ambré vanillé qui s’échappait régulièrement de son étui !

Cinquante ans avec elle, ce n’est pas rien. Jusqu’à la fin, je suis resté près d’elle, même pour son dernier voyage. Elle m’a réclamé : elle désirait revoir une petite médaille qu’elle m’avait confié, s’imprégner une dernière fois de mon odeur. Puis ce fut la fin.

Sa fille, qui ne m’avait jamais aimé, ne comprenant pas l’engouement de sa mère pour moi,  et détestant mon parfum qui "cocottait" et mon allure vieillote, m’a laissé dans mon coin et m’y a oublié, longtemps, ne se souvenant de moi que pour mieux me délaisser. Longtemps.

Puis "elle" est arrivée dans ma vie. Jeune, belle, souriante. Le portrait de sa grand-mère. Elle cherchait une robe ancienne dans la chambre, elle m’a trouvé. Je me suis senti vieux et avachi, et pour elle je voulais être de nouveau jeune et beau, la peau lisse, le parfum d’antan.
Mais cela n’a pas eu l’air de la gêner. Elle a touché ma peau marquée par les ans et les caresses, m’a examiné sous toutes les coutures, ignorant les outrages du temps, m’a tenu à bout de bras, puis contre elle. Je me balançais, je virevoltais, je…revivais.

Soudain, je l’entendis s’exclamer : "Mais tu sens le parfum de Mamie, toi ! Waouh, elle t’a parfumé au n°5 ! Sacrée Mamie !"
Elle s’est mise à me humer, délicatement : "Hummm, tu sens bon le savon à la rose, toi, et l’eau de Cologne, et le parfum de Mamie, et son tabac qu’elle cachait et, oh là là, comme tu sens bon le cuir ancien…j’adoooooooooooore. Je t’adoooooooooooooore !"

Le temps a passé, j’ai vécu une deuxième jeunesse avec elle. Ses amies m’admiraient, ne se gênaient pas pour me toucher ou me renifler, ce qui est un peu gênant pour un vieux Monsieur, mais…cela leur faisait plaisir, visiblement, et je me laissais faire de bonne grâce.

Un jour, nous sommes entrés chez C. Sur une table, un flacon de parfum, parmi tant d’autres, a attiré son regard. Elle en a ôté le bouchon et, le sentant délicatement, a répondu à la vendeuse qui s’empressait auprès d’elle : "Mais je n’ai pas besoin de ce parfum, je le porte depuis longtemps, tous les jours !"
"Oh, vous connaissez Cuir de Russie ? L’ancien alors ? Non, vous êtes trop jeune !", ce à quoi elle déclara, me serrant contre elle : "Oui, un ancien, très ancien, une création spéciale pour ma grand-mère".
La vendeuse n’a pas eu l’air de comprendre…Elle, cela l’a fait rire.

Depuis, nous poursuivons notre vie, je suis toujours pendu à son bras.
Elle m’appelle "mon Cuir de Mamie", et je me fais un devoir de l’accompagner fièrement !

Confessions d’un sac à main, septembre 2010.




  VDD  
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