16 févr. 2011

Essence, Narciso Rodriguez



Sur touche, j'ai eu une moue vaguement déçue...ça ne sent quasiment rien, rien d'autre que l'alcool, vaguement parfumé, mais à quoi ???
Je l'ai pschitté...et ai pensé "ah, ce n'est donc que çà !".
J'ai senti de la rose, puis un truc vaguement éternuant et poivré qui m'a dérangée en tête, un peu vert, un peu piquotant, puis chatouillant, une pointe d'iris ? Puis de la poudre musquée...rien qui ne me retourne vraiment les sens.

Je l'ai oublié sur mon poignet pendant des heures, mais lui s'est rappelé à moi à chaque mouvement, en douceur, sans agressivité, mais avec présence !!!
Une présence qui s'intensifie quand arrivent enfin les muscs !
Ces muscs...ces muscs...je ne trouve pas mes mots pour les décrire. Très fins, délicats, cotonneux...aériens, doux, rassurants, cocons. A peine mêlés de rose, à peine bousculés par l'iris. 

Une douce rosée bienfaisante.



Il a fallu des heures pour que je capte la beauté et l'équilibre de ce parfum...

Je crains que beaucoup ne passent à côté en le testant trop rapidement !
On dit que les notes sont toutes présentes en proportions égales, une formule des plus simples qui lui donne pourtant son caractère propre, à mille lieues de la production actuelle.

Ce n'est pas un parfum qui se donne facilement, qui explose avec évidence.
 

C'est un parfum filigrane. A la fois lumineux et diaphane.
Très réussi à mon nez.


Le commentaire de Monsieur mon fils à mon retour, - "Tiens, tu sens la Maman (ndlr = le musc blanc), mais pas tout à fait comme d'habitude" -, m'a confortée dans l'idée que ce parfum avait un truc !!!




VDD  
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