Patisserie Glopp sur les Champs-Elysées,
Jean Béraud, 1889
Jean Béraud, 1889
J'avoue ne pas être du tout parfums "alimentaires", et m'imaginais un chocolat à la rose qui ne me conviendrait pas.
Lourde erreur !
Lourde erreur !
Rose Praline m'évoque une dame élégante, prenant son thé fumé, peut-être parfumé à la cardamome, tout à côté d'une amie dégustant un vrai chocolat à l'ancienne, avec du cacao saupoudré sur le lait.
Peut-être ai-je cette image parce que j'ai découvert ce parfum dans une boutique consacrée à la rose dans tous ses états dans un passage célèbre de Bruxelles, où justement les salons de thé sont légion, avoisinant les boutiques de chocolat, les "pralines" comme on dit ici.
Toujours est-il que cette rose adoucie de géranium, poudrée de cacao sur fond d'ambre est une caresse parfumée, un souffle délicat, comme des volutes où s'entremêlent parfums de dames et odeurs alléchantes de ce qu'elles consomment.
En aucun cas écoeurant ni "girly" dans sa phase chocolatée, c'est ici un parfum tendresse, doudou.
Un parfum à la fois maternel et féminin.
VDD